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             SAULTERRE
 

                Le visionnaire des mondes fantastiques


SAULTERRE a franchi les portes de l’Éternité le Jeudi 28 Novembre 2024.

 

Des Flèches des Cathédrales sur l’autoroute A10 parue dans le Guinness des Records 1998, à Ange et Tortue Glorieuse, première sculpture monumentale installée au Jing’an Park de Shanghai ,  Eruption Solaire installée en 2015 au Committee of Qingdao National High-tech Industrial Development Zone (Chine), SAULTERRE n’avait de cesse de nous offrir une palette d’œuvres symboliques, sensuelles, un musée de l’Imaginaire comme on aime.

 

Plus de 155 000 000 d’automobilistes en France croisent annuellement ses sculptures monumentales sur les routes et autoroutes ; le Héron cendré, Les flèches des cathédrales, A l’aube des temps, le Signal des Alpes, Sur la trace des vikings, l’Aérotrain, le Mémorial de la Paix d’Alizay (France), le coq géant aux 5000 plumes au milieu du vignoble bordelais Château la France, les 3 sculptures monumentales dans les enceintes des Centrales Nucléaires de Chooz, Golfech, Cruas, etc… c’est lui... Sa poésie et sa démesure esthétisante touchent toujours tous ceux qui savent encore rêver ..

 

Homme du bonheur, homme de bonheur, il était de notre temps et témoignait de tout, voyait tout, sentait tout : le bonheur certes mais aussi le drame, le silence et le vacarme, la paix et la guerre, le passé et le présent.

 

Saulterre en parlait, nous en parlait.

 Véritable magicien, il transcendait les idées, transposait les concepts, recréait les formes, maîtrisait la matière au gré de son inspiration et de ce qu’il entendait exprimer. Il façonnait, dominait, soumettait les matériaux, utilisait le grès comme le plâtre, l’encre comme le métal, l’aspérité comme la forme pleine, le figuratif comme l’abstrait. Il se servait de tout, et tout lui servait !

La verticalité n’est pas faite que de rondeur : il prenait, dominait, habitait l’espace, apprivoisait le vide, conjuguait de façon surprenante puissance et légèreté et dressait partout, sur les ponts et les autoroutes, comme face aux bâtiments industriels ses sculptures monumentales où l’inox se joue des volumes et de la pesanteur, où le mouvement s’exprime dans une dimension colossale qui métamorphose la lumière au gré des heures qui passent.

 

Flèches qui s’élancent, volutes de métal qui enlacent l’espace, ailes ou pyramides qui caressent le vide avant l’envol, il les faisait habiter des lieux contemporains et les apprivoisait à la mesure d’aujourd’hui.

 

Il a réalisé une grande partie de son œuvre pour la  France dans son atelier de Sonchamp (Yvelines), village qu’il avait choisi, où il a habité pendant 44 ans, parce qu’il y retrouvait l’espace et l’atmosphère propre à ses inspirations, au milieu de la forêt et de ses remarquables chênes centenaires.

 

Médaille d'or de la Société Académique des Arts Sciences et Lettres (France)

Award aux 12 plus grands artistes chinois et étrangers par SMG Shanghaï (Chine)

 

                                                                                                                                                                Maryline Dognin Saulterre

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